Derrière le mur, un chien crie son désespoir.
En Angleterre, dans la ville de York, il y a un grand bâtiment qui a été construit depuis déjà très longtemps.
Au cours de la construction de cet édifice, le chef de chantier devait faire en sorte que la construction avance rapidement tout en suivant un horaire déterminé.
Tout retard était inacceptable car ce projet devait être livré à la date prévue.
Mais il y avait un chien qui le suivait constamment sur le chantier et ceci l’agaçait.
C’était le chien d’un de ses travailleurs de chantier.
Ses agissements dérangeaient les ouvriers, probablement affamé, et craignant de perdre du temps à cause de cette bête, le chef cherchait une façon de s’en débarrasser.
Un jour, lorsque le propriétaire du chien était occupé dans une autre partie du bâtiment, trois autres travailleurs ont placé la nourriture près d’un mur dans le but de le piéger.
Pendant que le chien mangeait, on s’est hâté d’élever un autre mur qui servirait à renforcer le premier en laissant un petit espace entre les deux, emprisonnant ainsi le chien entre ces deux murs.
La pauvre bête était condamnée à mourir de faim et de soif dans des souffrances atroces. C’était une manière cruelle et insensée d’éliminer ce pauvre chien.
Encore aujourd’hui, son esprit hante cet édifice. Sii vous descendez à la cave de la York Minster à 4pm, vous pouvez entendre le chien aboyer, gémir, pleurer et gratter le mur,
dans l’espoir de retrouver son maître mort depuis longtemps.
Il espère vainement que ce dernier l’entende et puisse le faire sortir de sa prison et connaître enfin la liberté.
Des gestes de brutalité envers les animaux ont été souvent répétés dans le passé. On se disait que ce n’était qu’un animal, ce n’est pas grave.
Dans ce récit, il ya un beau message, qui s’adresse à l’espèce humaine, qui nous fait réfléchir sur les cruautés envers les animaux.
Aujourd’hui, a-t-on compris ce message ?